Renforcer les services de santé au pays Dogon et en particulier contribuer à la lutte contre la pandémie au Sars-CoV-2.
Sept structures de santé de la région, deux hôpitaux (Bandiagara, Sangha) et cinq CSCOM (Kendié, Ningari, Dourou, Ibi et Kamba), ont été renforcées dans leurs capacités de détection et de traitement des principales affections présentes dans la région : Covid-19, paludisme et fièvre typhoïde.
Voici la liste des principaux matériels et médicaments fournis :
- 1/ Protection des personnels : 4 000 masques FFP2 distribués,
- 2/ Détection des malades de la Covid : 2 500 tests antigéniques,
- 3/ Traitement des malades graves de la Covid : 5 concentrateurs d’oxygène,
- 4/ Détection des cas de paludisme (250 tests) et de fièvre typhoïde (150 tests),
- 5/ Prévention et traitement du paludisme : 150 traitements enfants ou adultes,
- 6/ Traitement de la fièvre typhoïde : 36 kits de traitements,
- 7/ 8 filtres à eau Orisa répartis sur 4 centres de santé,
- 8/ 150 moustiquaires distribuées.
Les achats à réaliser ont été répartis : en France pour ce qui n’était pas disponible au Mali ou dans les pays habituellement fournisseurs de médicaments ou petits matériels médicaux, et localement pour le reste.
L’équipe du Comité a assuré en France les commandes (masques, respirateurs, filtres à eau, tests antigéniques…) et la centralisation du matériel chez le transitaire.
Notre correspondant local s’est chargé des achats de médicaments, tests et moustiquaires disponibles au Mali.
En concertation avec les autorités locales, notre correspondant Allaye Karembé a assuré la répartition et la distribution du matériel dans les hôpitaux et CSCOM.
Photos de la remise du matériel aux autorités
L’effort principal porte sur la lutte contre l’épidémie de Covid-19 : détection des malades, protection des soignants et des familles, traitement des cas graves.
Nous avons profité du projet pour renforcer les moyens de lutte contre deux affections courantes pour lesquelles les moyens sont très insuffisants (résultat issu de notre enquête dans les CSCOM de la région) : le paludisme et la fièvre typhoïde. Nous avons fourni des capacités de détection et de médication.
Bénéficiaires directs et indirects : environ 300 000 personnes habitant les communes desservies par les structures de santé renforcées
Partenaires en France :
Nous remercions le GIP Yvelines – Coopération Internationale et Développement pour la
mise en place d’appels à projets très généreux pendant cette période difficile et de récession mondiale.
Ceci nous a permis de déployer rapidement ces 2 projets à vocation Santé, Hygiène et renforcement des capacités locales.
Nous remercions tout particulièrement Allaye Karembé qui a assuré le suivi administratif (relations avec les autorités publiques et sanitaires, dédouanement, transport depuis Bamako…), la mise en place des actions et la coordination des distributions, dans des conditions particulièrement difficiles voire risquées vue la situation locale.