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Ayant formé des matrones, et celles-ci exerçant dans des conditions difficiles, nous avons projeté de leur construire un bâtiment afin de continuer à les accompagner dans le développement de leurs activités.

RéalisationEtat : Projet à venirPérimètres du ProjetMali, Pays dogon, Bandiagara, Sangha, santé, femme, enfant, formation, naissance, maternité, accouchement, bébé, architecture, bioclimatiqueDates / AnnéesÀ venirLieux concernésVillages de Diallo ou de Bolimba (commune de Barasara)Montant de l’action(estimé à 15.000€)Contribuer au projetFaire un donShare

Pour la création de cette maternité et centre de soin périnatal, nous avons imaginé un projet pouvant s’apparenter à de l’architecture traditionnelle et vernaculaire reprenant le style et les principes de construction communément répandus dans les falaises de Bandiagara.

Que pensez-vous de cette proposition architecturale ? Contactez-nous pour réagir.

Malheureusement, les conditions sécuritaires actuelles au centre du Mali ne nous permettent pas d’envisager sereinement le lancement de ce projet. Nous le gardons précieusement ‘dans les cartons’ en espérant le concrétiser plus tard. En attendant, nous continuons de soutenir les matrones sur le terrain.

Historique du projet
Nous avons en premier lieu réalisé un projet s’intégrant dans le paysage sans rompre visuellement avec l’architecture locale avec une charpente et une toiture en chaume, comme une juste évolution du bâtimentaire local, dans l’un des sites les plus imposants d’Afrique de l’Ouest.

Mais en toute objectivité, quatre contraintes principales sont difficilement supportables :

 

  • Cette région se trouve maintenant isolée, dans une situation économique affaiblie, du fait d’un environnement incertain.
  • La pénurie de bois de construction fait qu’il n’est plus possible de réaliser une grande charpente de couverture.
  • Le changement climatique et le réchauffement de cette zone sahélienne fragilise la région, sa biodiversité et la santé des Hommes.
  • L’eau, source de vie, commence à manquer.

Pour créer des volumes correspondants à un petit établissement pouvant recevoir des patientes, des mamans avec leurs enfants sans les couper de la famille et de leurs environnements, il faut créer un véritable espace de vie protégé. Pour cela, il faut créer un volume plus grand qu’une simple maison de village.
Nous avons dans un deuxième temps orienté notre projet en minimisant l’exposition des murs au soleil pour obtenir un maximum de fraîcheur, en enterrant cette maternité. Ceci à la manière des habitations excavées, creusées sous terre. Le bâtiment est implanté sous la surface du sol et recouvert de terre pour une excellente isolation thermique défiant toute concurrence, et conforme aux principes bioclimatiques adaptés au Sahel et utilisés en premier lieu par les Toloy aux IIIème et IIème siècles avant J.-C. puis par les Tellem depuis le XVème siècle. Les constructions troglodytiques sont ainsi bien moins concernées par les variations thermiques de l’air, restant plus fraîches en toutes saisons, ce qui réduit d’autant l’usage d’une climatisation. Ce type de construction sera toujours adapté aux contraintes climatiques et à l’environnement.

Le « ventre de la Terre » - Présentation du bâtiment

Le projet est constitué d’un bâtiment de 120 m² utile, d’un seul tenant, s’inscrivant dans deux cercles emboîtés de 2 500 et 700 m². La construction est semi-enterrée et recouverte avec les matériaux ayant été excavés. On accède aux locaux au moyen d’une rampe hélicoïdale qui les entoure et les protège.

L’aménagement intérieur est prévu comme suit  :

  • une salle d’examen et d’accouchement
  • deux chambres doubles
  • un espace douches et toilettes sèches
  • une cuisine et une réserve
  • différentes ouvertures permettent le passage de la lumière et la circulation de l’air.

« Préserver la vie des enfants et de leurs mères »

La terrasse de couverture ou plate-forme devient un collecteur des eaux de surface ou eaux pluviales qui seront renvoyées vers le grand puits de lumière surplombant un patio, circulaire comme l’impluvium situé en-dessous, et laissé à ciel ouvert. Au centre de cet espace circulaire, on plantera un petit arbuste épineux, le zèguènè ou dattier du désert (Balanites ægyptiaca), parfois centenaire, que l’on trouve dans tout le Sahel et qui peut survivre jusqu’à deux ans sans pluie.

Seul le puits de lumière situé au-dessus de la salle d’examens ou d’accouchement sera recouvert temporairement en cas de pluie par un grand chapeau de paille conique (séko) de 2 mètres de diamètre, facilement ajustable et identique à la couverture des greniers dans les villages.


Les villages concernés autour du projet seront associés et consultés pour le projet.

 

« À notre époque, au XXIème siècle, l’architecture dans cette région du Sahel est figée inexorablement dans le temps, elle fait partie du patrimoine de l’Unesco, en tant que zone protégée. Elle doit maintenant se donner les moyens de s’adapter aux évolutions climatiques et aux matériaux disponibles localement sans rompre avec les traditions. »

Cristian Faure, maître d’œuvre


N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez avoir plus d’informations sur le projet, recevoir les plans en haute définition… et nous aider bien sûr de quelques façons que ce soit. 

Partenaires impliqués :

Nous sommes en recherche de mécènes et de partenaires financiers pour mettre en œuvre ce projet dès que toutes les conditions seront réunies.

 

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Objectif à atteindre
15.000 € 100%
Montant des dons collectés :
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