Courant avril 2019, la dégradation de la situation sécuritaire dans le Centre du Mali est telle que, sur la sollicitation d’Allaye Karembé notre correspondant local, le Comité a décidé de financer un atelier de dialogue intercommunautaire
Celui-ci s’est tenu le 18 mai à Dè (commune de Diamnati) en présence de 36 personnes dont des maires et représentants des différents groupes de populations de quatre communes et des nombreux villages alentours.
L’objectif était de faire se rencontrer et échanger les différentes parties en présence, et de réfléchir aux causes et aux solutions possibles pour lutter pour l’augmentation de l’insécurité.
Recommandations et suggestions issues du compte-rendu de l’atelier :
- 1/ La restitution fidèle des résultats de l’atelier à la base par tous les participants,
- 2/ L’accompagnement technique et financier des commissions foncières communales de gestion des conflits pour la mise en place des comités villageois de prévention et gestion des conflits,
- 3/ La valorisation des mécanismes traditionnels de gestion des conflits plus efficaces et adaptés à la justice sociale,
- 4/ La recherche de partenaires pour soutenir un programme/projet de reconstitution et de documentation d’éléments/socles culturels en matière de gestion traditionnelle de conflit,
- 5/ Ces émissions seront diffusées sur les antennes radiophoniques et les réseaux sociaux pour enseigner de bonnes leçons/guider la nouvelle génération en gestion traditionnelle durable des conflits communautaires,
- 6/ La recherche de financement pour la réalisation d’un plan d’aménagement concerté au niveau de chaque commune,
- 7/ La traduction et la vulgarisation de la loi d’orientation agricole et la charte pastorale en langue Dogon et Peulhs,
- 8/ Le retour de l’État et la garantie de la sécurité par les Forces Armées Maliennes (FAMA),
- 9/ Prendre des dispositions d’accompagnement pour lutter contre l’insécurité alimentaire. »
Partenaires impliqués au Mali :
– centre de formation professionnelle agro-sylvo-pastol, culture et tourisme au pays dogon,
– autorités : préfet, maires et chefs de villages alentours, et représentants des associations
Création de 2 périmètres maraîchers à Pignari (villages de Bolimba et de Baboye) et formation des femmes aux techniques de maraîchage et à la gestion d’une association
13 enfants sur 100 n’atteignent pas l’âge d’un an. 3 femmes sur 4 accouchent à domicile ; la mortalité maternelle est vingt fois plus importante que dans les pays développés.
Soutien aux populations dans la lutte contre la pandémie de SRAS-COV-2 et renforcement de capacités des services de santé locaux
